Germination sur pied : si des graines mures et prêtes à la récolte reçoivent des pluies abondantes, elles peuvent commencer à germer quand elles sont encore dans l’épi. Par conséquence la levée sera mauvaise, d’autant plus qu’en agriculture biologique les semis se font plus tard et les conditions de germinations sont plus difficiles.
Les différentes espèces de céréales sont plus ou moins sensibles à cet accident, qui peut être plus ou moins visible en fonction du niveau de germination atteint.
Echelle de sensibilité à la prégermination par espèce :
Il y a aussi une sensibilité variétale qu’il vaut mieux prendre en compte au moment du choix des variétés à semer.
Mais les mauvaises conditions de récolte peuvent aussi influencer la vigueur de germination. La vigueur n’est pas évaluée lors des tests de germination, qui sont toujours réalisés dans des conditions standards et optimales pour le développement. Donc compte tenu de la situation particulière de l’année, il faut veiller à la qualité de la semence fermière.
Pour éviter toutes mauvaises surprises il faut :
• Un triage très sévère
• Un test de germination (si possible dans une pièce non réchauffée pour simuler la situation réelle de germination). Cela permettra d’ajuster la dose de semis en cas de germination inférieure à l’attendu. La formule à appliquer est la suivante :
grains à semer = densité théorique (grains/m2)/taux de germination observé/95.
Maddalena MORETTI
Conseillère Référente Agriculture Biologique
maddalena.moretti@littoral-normand.fr
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