Nous allons au cours des prochaines semaines vous présenter un condensé de ces références pour vous aider à mieux situer vos résultats en comparaison aux différents groupes et vous permettre d’en faire une bonne analyse avec votre conseiller.
La ferme Littoral Normand 2019 – 2020
Pour la dernière campagne laitière, la ferme Littoral Normand est constituée de 115 Ha de SAU avec 30 Ha de cultures de ventes. Les 83 Ha de surfaces fourragères se composent de 29 Ha de maïs ensilage, 52 Ha de prairies et 2 Ha d’autres fourrages assolés (luzerne, méteil…).
Le nombre d’UGB totaux s’élève à 160, avec 139 UGB lait (87% des UGB totaux) dont 83 vaches laitières. On observe une stabilité de la répartition des troupeaux par race. La taille des troupeaux de vaches laitières progresse (+ 2 VL) et le volume de lait produit par exploitation également (+ 24 000 kg de lait). Aujourd’hui, 14 % des exploitations de Littoral Normand produisent plus de 1 million de litres de lait .
Le chargement a été de 1,92 UGB/Ha de SPF. Après une augmentation de 3 années consécutives, le chargement est en baisse de 0,10 UGB/Ha. Cela s’explique par une reconstitution des stocks fourragers consécutive à une baisse des rendements fourragers.
Le prix d’équilibre
Le prix d’équilibre permet de couvrir l’ensemble des charges de l’exploitation et la rémunération de la main- d’œuvre. Pour les clôtures 2019, le prix d’équilibre est de 383 €/1 000L vendus comparé aux 359 €/1 000L du prix de vente moyen du lait, il y a donc une CAF (capacité d’autofinancement) de 24 €/1 000L. Le niveau de rentabilité (% EBE/Produit) est de 29 % (Graphique 2) soit une baisse de 2 points comparativement à 2018 et le niveau moyen des annuités est stable. Cela a dû permettre d’améliorer les trésoreries.
La marge sur coût alimentaire
La marge sur coût alimentaire est à 289 €/1 000L, elle est en hausse de 22 €/1 000L lors de la dernière campagne laitière soit 14 000 € par exploitation en moyenne en 1 an. Cette hausse s’explique pour 22 € par l’augmentation du prix du lait et pour 2 € par une baisse du coût alimentaire. L’évolution de la marge au cours de la campagne a connu une hausse importante au printemps (Graphique 3) surtout liée à la hausse du prix du lait et aux ristournes versées.
Fabien BREGEAULT
Référent Chef Produit Technico-Economique – Littoral Normand
