LITTORAL NORMAND édite chaque année une brochure Technico-Economique relatant les résultats des exploitations. Nous abordons dans cette 5ème partie, les résultats des exploitations avec grands troupeaux (+ de 140 vaches présentes).
Les exploitations avec des grands troupeaux en 2019 – 2020
Pour la dernière campagne laitière, ces exploitations représentent 8% des exploitations à Littoral Normand. Elles sont constituées de 187 ha de SAU avec 48 ha de cultures de ventes. Les 139 ha de surfaces fourragères se composent de 68 ha de maïs ensilage, 68 ha de prairies et 3 ha de autres fourrages assolés (luzerne, méteil…). Le % de maïs dans le SFP est de 49%.
Le nombre d’UGB totaux s’élève à 324, avec 288 UGB lait (89% des UGB totaux) dont 174 vaches laitières. La taille des troupeaux de vaches laitières progresse (+ 7 VL) et le volume de lait produit par exploitation également (+ 93 000 kg de lait). Le chargement est de 2,29 UGB/Ha.
La production par vache est de 8 428 kg de lait avec des taux laiterie de : TB = 41,9 et TP = 34,3. Le rang moyen de lactation est de 2,3 par vache pour un intervalle entre 2 vêlages de 414 jours. Le taux de renouvellement est de 35% pour un âge au 1er vêlage de 29,9 mois.
Le prix d’équilibre
Le prix d’équilibre permet de couvrir l’ensemble des charges de l’exploitation et la rémunération de la main d’œuvre. Pour les clôtures 2019, le prix d’équilibre des exploitations avec des grands troupeaux est de 368 €/1 000L comparé aux 381 €/1 000L du prix de vente moyen du lait, il y a donc une CAF (capacité d’autofinancement) positive de 13 €/1 000L. Le niveau de rentabilité (% EBE/Produit) est de 30% (Graphique 2) soit une baisse de 1 point comparé à 2018 et le niveau moyen des annuités par exploitation augmente de 10 000 €. La CAF est positive à 18 000 € avec +3% de CAF/produit.
La marge sur coût alimentaire
La marge sur coût alimentaire est à 284 €/1 000L, elle est en hausse de 24 €/1 000L lors de la dernière campagne laitière soit 20 000 € par exploitation en moyenne en un an. Cette hausse s’explique par l’augmentation du prix du lait pour 20 € et une baisse du coût alimentaire de 4 €/1 000L. Les exploitations les plus performantes (25% soit le quartile supérieur) ont une marge de 308 €/1 000L qui s’explique pour 5 € sur le prix du lait et pour 19 € sur le coût alimentaire.
Fabien BREGEAULT
Référent Chef Produit Technico-Economique – Littoral Normand
