Même si les animaux continuent à sortir, la part d’herbe consommée représente moins d’un tiers des besoins et permet de maintenir 15 jours d’avance de stock au pâturage.
Témoignage - Gaec du Vastel, Morville (50), producteur de lait en race Normande
« Cette année, nous constatons une pousse de l’herbe et un pâturage atypiques. D’abord une faible pousse au printemps, puis avec une forte pluviométrie sur juin et juillet, nous avons eu des repousses importantes. Sur l’automne, cette pousse est encore présente. Nous avons pu récolter 16 ha sur le circuit, c’est plutôt un peu plus que les années précédentes.
Une particularité de notre circuit est d’avoir des prairies temporaires en rotation et des prairies permanentes. La pousse n’est pas homogène partout, et nous oblige à mesurer pour ensuite prendre les bonnes décisions. Malgré une bonne pousse de l’herbe, l’herbe est plutôt moins appétente avec davantage de refus dans les parcelles. Dans l’été, nous avons utilisé un lot de vaches taries pour gérer les refus et sur l’automne nous envisageons de faire raser les prairies par des bœufs et vaches taries ».
Fabien OLIVIER
Chambre d'agriculture de Normandie