En effet peuvent apparaître une réduction de la production lors de la lactation à venir, une réduction du poids du veau à la naissance et au sevrage (gestation plus courte), une diminution de la production future de la génisse à naître et une diminution des fonctions immunitaires.
Fourrages de qualité
Les vaches taries méritent à la fois des fourrages de qualité et en quantité adaptée mais aussi une place à l’auge supérieure par rapport à une vache en lactation (>75 cm) afin de limiter la compétition. Cette place supplémentaire favorisera ainsi l’ingestion de la ration. Il faut aussi prévoir un accès libre à l’eau en comptant environ 10 à 15 cm par vache.
Un espace confortable
L’hygiène du logement au tarissement sera déterminante pour limiter les nouvelles contaminations de la mamelle.
Le confort des vaches taries doit être une priorité avec une qualité des matériaux de couchage comme de la paille et une surface à minima de 12 m2 par animal.
Pour les logettes, il faut veiller à ce qu’elles soient réglées avec une dimension adaptée à leur état et recouvertes de tapis.
Rafraichir
Pour faire baisser la température corporelle, les vaches vont avoir tendance à rester debout plus longtemps pour augmenter les surfaces d’évaporation.
Pour limiter au maximum la station debout prolongée, l’aire de vie des vaches taries est à rafraîchir en priorité en période de stress thermique. Si, on installe des ventilateurs, on n’oublie pas le logement de vaches taries.
Apporter de l’ombre
Pendant la période estivale, il faut aussi prévoir des zones d’ombre aussi bien en bâtiment qu’à l’extérieur. Attention aussi à la ration qui peut chauffer lorsqu’elle est exposée au soleil.
Contrôler les mouches
Les mouches peuvent causer beaucoup de nuisances et aussi transmettre des maladies.
Il est donc conseillé d’enlever régulièrement les résidus de nourriture et comme évoqué plus haut, une bonne circulation d’air permet à la fois d’évacuer la chaleur, mais aussi d’éviter l’accumulation des mouches.
Les conseils apportés pour les vaches en lactation et qui consistent à améliorer le confort du bâtiment et à mettre en place de bonnes pratiques alimentaires sur les vaches en lactation pour limiter l’impact du stress thermique s’appliquent avec encore plus de vigilance aux vaches taries.
Si vous avez des doutes sur ces points ou déjà constaté des démarrages de lactation difficiles lors de périodes chaudes, nous saurons vous accompagner par un audit global afin de déterminer quel est le problème principal et mettre en place un plan d’action avec vous. Une bonne gestion du tarissement constitue les bases solides d’une lactation réussie et évite les pertes de revenus en production.
Jean-Pierre MASSOZ
Vétérinaire conseil, référent qualité du lait