Etant synthétisé au niveau de la mamelle surtout les 3 dernières semaines avant vêlage, un pilotage rigoureux du tarissement est primordial.
- Un tarissement d’au moins 40 jours
- Une maitrise de la note d’état corporel : 3 à 3,3 maximum au vêlage
- Alimentation optimale : élément clé de la qualité colostrale !
- le respect des apports recommandés : 0,9 UFL et 90 g de PDI par kilo de matière sèche
- de la paille de qualité et à volonté pour maintenir le volume ruminal
- le maintien d’un apport de concentré pour limiter la régression des papilles ruminales
- un CMV spécial « vache tarie » : limitation du calcium, du phosphore, du potassium et du sodium ; bonne couverture en magnésium, sélénium, cuivre, zinc, iode et vitamines
- de l’eau saine à volonté
- la gestion de la Balance Alimentaire Anion Cation – BACA – qui doit être proche de zéro les 2 dernières semaines grâce à un apport de chlorure de magnésium
- Une vache gestante en bonne santé :
- déparasitage en adéquation avec le risque parasitaire (Grande Douve, éventuellement strongles, voire paramphistome)
- l’évitement des maladies du peripartum (non-délivrance, fièvre de lait, cétose) par le pilotage de l’alimentation décrit ci-dessus
- une mamelle saine : le moins de cellules possible, l’absence de mammite par l’hygiène du logement et l’emploi d’obturateur de trayon si nécessaire
- une éventuelle vaccination pour orienter la synthèse d’anticorps contre les agresseurs mis en évidence dans l’élevage
- L’évitement de toute perte de lait avant vêlage qui entraineraient la fuite du colostrum concentré.
Après vêlage, la collecte du colostrum doit intervenir le plus rapidement possible sous peine de voir sa concentration diminuer (idéalement dans les 1 à 2 heures).
Jean Michel CUMINET Vétérinaire conseil
Olivier VERON Nutritionniste
