Cette période correspond fréquemment à une montée des taux cellulaires.
En premier lieu, il faut être vigilant sur les conditions d’hygiène des parcours. Ils peuvent être de véritables bourbiers. Ces risques sont d'autant plus importants que les conditions climatiques sont humides et les sols peu portants. Lorsqu’elles deviennent compliquées, il est essentiel de protéger l’entrée du canal du trayon avec des produits à effet barrière.
Les conditions climatiques peuvent aussi être difficiles avec des périodes de froid, de vent qui vont avoir tendance à agresser les trayons. Il n’est pas rare à cette époque de constater des trayons secs ou des gerçures. Un trayon dont la peau est abîmée est plus difficile à nettoyer et devient donc plus contaminant.
Par ailleurs, les crevasses sont douloureuses pour la vache, la structure de la peau est moins élastique, moins souple. La traite étant un phénomène mécanique plus ou moins agressif, le trayon subit différentes pressions « massage / succion ». L'animal devient plus sensible aux pulsations de la machine à traire, la traite est moins calme, les vaches sont plus agitées.
Il est donc primordial d'entretenir la peau des trayons en utilisant un produit à effet cosmétique enrichi en émollient qui permet une bonne hydratation et l’adoucissement de la peau du trayon.
La période de transition va aussi être une période à risque car on cumule les risques, des conditions climatiques compliquées la journée et des vaches qui dorment la nuit sur des surfaces de couchage où la prolifération bactérienne augmente due à une température extérieure plus douce.
La tentation d’alléger les mesures d’hygiène est grande en cette période mais Il faut rester vigilant sur l’état de santé des trayons car ils peuvent être altérés par les conditions extérieures et les répercussions peuvent être importantes.
L’équipe Qualité du lait - Littoral Normand
