Les exploitations des troupeaux de race Normande (hors AOP)
Pour la dernière campagne laitière, ces exploitations sont constituées de 105 ha de SAU avec 24 ha de cultures de ventes. Les 81 ha de surfaces fourragères se composent de 23 ha de maïs ensilage, 56 ha de prairies et 2 ha de autres fourrages assolés (luzerne, méteil…). Le % de maïs dans le SFP est de 28%.
Le nombre d’UGB totaux s’élève à 157, avec 132 UGB lait (84% des UGB totaux) dont 76 vaches laitières. La taille des troupeaux de vaches laitières progresse (+ 1 VL) et le volume de lait produit par exploitation également (+ 8 000 kg de lait). Le chargement est de 1,97 UGB/Ha.
La production par vache est de 6 588 kg de lait avec des taux laiterie de : TB = 44,0 et TP = 36,1. Le rang moyen de lactation est de 2,4 par vache pour un intervalle entre 2 vêlages de 413 jours. Le % de renouvellement de 33% pour un âge au 1er vêlage de 32,9 mois.
Graphique 1 – Evolution des effectifs de VL et de la production par vache
Le prix d’équilibre
Le prix d’équilibre permet de couvrir l’ensemble des charges de l’exploitation et la rémunération de la main-d’œuvre. Pour les clôtures 2020, le prix d’équilibre des exploitations avec des troupeaux de race Normande est de 370 €/1 000L comparé aux 398 €/1 000L du prix de vente moyen du lait, il y a donc une CAF (capacité d’autofinancement) positive de 28 €/1 000L (Graphique 2). Le niveau de rentabilité (% EBE/Produit) est de 30% soit une hausse de 2 points comparé à l’année précédente et le niveau moyen des annuités est de 82 €/1 000L. La CAF (= la marge de sécurité) reste positive à +6% de CAF/produits.
Graphique 2 - Comparaison du prix d’équilibre au prix de vente
La marge sur coût alimentaire
La marge sur coût alimentaire est à 292 €/1 000L, pour un prix du lait moyen à 381 €/1 000L et un coût alimentaire de 89 €/1 000L. Le coût alimentaire pour ce groupe a été stable sur les 2 dernières campagnes. Les exploitations les plus performantes (25% soit le quartile supérieur) ont une marge de 322 €/1 000L soit un écart à la moyenne de 15 000 € par exploitation. Cet écart s’explique pour 7 € sur le prix du lait et pour 23 € sur le coût alimentaire.
Graphique 3 – La marge sur coût alimentaire : moyenne et quartile supérieur
Fabien BREGEAULT
Référent Chef Produit Technico-Economique – Littoral Normand
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